Bilbo le hobbit, une lecture inattendue

Bilbo le hobbit, écrit par John Ronald Reuel Tolkien (JRR Tolkien), est un livre plutôt connu dans le monde de la littérature fantastique. Si vous ne connaissez pas son histoire,  elle se résume brièvement à ceci : un hobbit, prénommé Bilbo Baggins, est entraîné dans une folle aventure avec treize nains et un magicien afin de redonner aux nains d’Erebor leur maison longtemps conquise par un dragon. Ceci dit, je crois que cette aventure s’étend sur trois livres, je sais que cela peut sembler très long pour reconquérir une montagne, mais croyez-moi, l’aventure en vaut largement la peine !

Je tiens à préciser, avant de commencer, que j’ai lu la version française (donc la version traduite et non originale) et que plus loin dans le texte, il y aura aussi une critique sur la version originale (en anglais). Maintenant que cela a été précisé commençons mon bilan sur Bilbo le hobbit.

Tout d’abord, en ce qui concerne les particularités du roman, je dois admettre qu’il est tout aussi facile de se perdre dans une description dans la version française que dans la version anglaise. La quantité de moments descriptifs est un peu envahissante, c’est un élément majeur auquel vous devrez vous habituer si vous voulez apprécier l’œuvre. Je ne dirais pas que c’est un point nécessairement négatif parce que j’ai adoré cette partie du livre, car je suis une personne qui aime autant que l’auteur laisse espace à l’imagination ou qu’il décrive de long en large la beauté ou la laideur d’une scène. La manière d’écrire de Tolkien est particulière, mais si vous aimez lorsque tout vous est décrit dans les détails, vous saurez l’apprécier grandement.

Ensuite, un autre point important que je souhaite soulever concerne les chansons et les ballades qui reviennent fréquemment dans le livre. Je suis extrêmement déçue par la traduction, pas qu’elles ne sont pas traduites presque mots pour mots, non. C’est parce qu’elles sonnent HOR-RI-BLES! Les rimes ne se suivent pas, les syllabes sont maladroites et cassent le rythme de la chanson, de la ballade ou encore du poème. Ceci dit, je ne vais pas vous cacher que je triche un peu dans ma lecture et que je glisse (très) souvent un morceau de papier contenant les versions originales des chansons écrites pour ne pas grimacer à chaque fois que je tombe sur les pages les concernant et qu’elles ne gâchent pas ma lecture. Je vous conseille de le faire aussi (ou d’avoir avec vous une version numérique de ces parties) si vous vous souciez de ce détail.

Puis en ce qui concerne uniquement le premier livre (et non ses suites), je voudrais mentionner à quel point il est facile de s’y plonger. C’est l’introduction idéale à la série; la manière dont Bilbo Baggins évolue, les mésaventures qui poussent les gens à être avidement curieux de la suite, des vilains déterminés, des personnages secondaires amusants et mystérieux… Je pourrais décrire le livre au complet et ce ne serait pas encore assez pour vous faire comprendre ce que je veux dire si vous ne l’avez pas lu.
Pour tout dire, je vous conseille fortement la lecture de Bilbo le hobbit, qu’il soit écrit en français ou en anglais. Je tiens à spécifier que, bien que mon expérience ait été un peu massacrée par la traduction parfois maladroite, lire le premier roman est une expérience que j’ai réellement appréciée.

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